Jour #3

Le vent est bien retombé ce jour-ci.
Georges et moi comptons régler le problème des autorisations le matin auprès du CSA, puis espérons photographier en début d'après-midi.
Les bureaux du CSA se trouvent non loin de notre résidence, à Zamalek. Rapidement, nous comprenons que l'ambassade d'Egypte n'a pas communiqué notre demande et notre dossier au CSA. Nous repartons donc de zéro auprès d'une nouvelle administration égyptienne ; notre déconvenue est grande ! Nous imprimons dans l'urgence un communiqué de presse de la BnF sur l'obtention de la bourse Roederer. Après quelques heures passées, un responsable du CSA nous indique que le secrétaire général du CSA, le Dr. Zahi Hawass pourrait nous signer une autorisation à tout moment, au cours de la journée. Mais nous tombons mal ce jour là ; une réunion importante à lieu. Vers 15 heures, n'ayant rien pu obtenir, nous décidons de quitter le CSA pour ne pas manquer totalement cette journée de prises de vue : le soleil se couche très tôt en Egypte, vers 17h30.

Nous retrouvons donc Laurence au Khan en compagnie de Mona, notre guide francophone dont nous avons fait connaissance la veille chez notre ami Waguih. La lumière est déjà tamisée quand nous commençons la première prise de vue, après avoir installé le matériel sur un trottoir. Nous avons tout de même la satisfaction de déployer la lourde chambre, le vaste soufflet et le gros oeil de verre ! Une bonne heure plus tard, nous terminons la seconde prise de vue et sommes obligés d'arrêter, le jour tombant minute après minute. Nous finissons à l'endroit, identifié par Mona, où Maxime avait photographié Gustave Flaubert dans les jardins de l'hôtel d'Orient.

"De retour au logis", nous commençons nos premiers développements égyptiens ; la nuit ne fait que commencer.

Première prise de vue au Caire, mosquée du Khalife Haakem.

Seconde photographie, à l'emplacement présumé où se tenait Flaubert il y a près de 160 ans.