C'est notre jour de départ pour Louxor, en soirée, et nous devons absolumentobtenir quelque information sur notre demande d'autorisations.Nous retournons donc assez tôt au CSA. Nos interlocuteurs ne nous éclairent pas vraiment plus, rien n'a vraiment avancé depuis la veille. Entretemps, je réussis enfin à converser avec le conseiller culturel de l'ambassade, après avoir liquidé une grande partie de mon forfait de mobile égyptien ; le dossier à bien été transmis à un collaborateur proche de DR. Hawass. Nous sommes indécis sur la journée ; pourrons-nous photographier ? Nous partons visiter les jardins de l'Ezbekieh, au coeur de l'ancien quartier européen de la capitale et qui ont été photographiés à de maintes reprises dans la seconde partie du XIXe siècle. Un imposant chantier du métro cairote a absorbé une bonne moitié du parc, tandis que les quelques parterres encore debout ne sont que poussière et arbustes saccagés. Les rares bâtiments présents semblent dans l'attente d'une démolitionfinale. Lesjardins de l'Ezbekieh ne subsisteront donc que par l'intermédiaire de la photographie... Je retourne seul au CSA pendant l'après-midi. Je rencontre enfin le bon interlocuteur à qui j'explique à nouveau notre projet ; je suis écouté, le dialogue est agréable et constructif. On me proposede me faxer l'autorisation le lendemain à Louxor au CFEETK, car il est trop tard aujourd'hui pour la faire signerauprès de la bonne personne. Je remercie vivement et prends congé. L'espoir renaît donc, nous sommes un peu plus confiants avant le départ. Néanmoins, notre état de fatique ne nous permet pas d'autres prises de vue et nous quittons finalement leCaire par avion, avec notre lourd barda, après avoir rejointl'aéroport dans un taxi toujours sans âge...
Notre petit laboratoire cairote
à propos du blog
Le projet Du Camp, ou le récit de mes prises de vue en Egypte dans les pas de Maxime du Camp, 160 ans après son voyage et avec le même procédé photographique...
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